vendredi 18 avril 2014

Dernières images.


Voic les dernières images de la première partie de notre voyage.

Euskal-Go s'ennuie ferme dans les cales du "Buquebus" qui nous fait traverser le Rio de la Plata entre Buenos Aires et Colonia de Sacramento en Uruguay.

Colonia est une très jolie petite ville coloniale qui a su conserver nombres de constructions portugaises.

Et nombre de voitures anciennes qui servent ici de petites salles à manger devant un restaurant.




Le phare est construit au milieu des ruines d'un couvent franciscain.



Bivouac sur la falaise au dessus de la plage d'Atlantida, à l'est de Montevideo.



Surprise, en suivant la côte, nous arrivons à Biarritz!


Plus loin, il nous faudra prendre un bac et nous tomberons, après bien des kilomètres, dans le dernier cul-de-sac de ce voyage.


La route de terre s'arrête au débouché de la lagune sur l'océan.



Nombre de maisons sont couvertes de chaume, mais là, pour le coup, nous attendons la sortie de Blanche-Neige. Vainement.



Le vent balaie les plages de Montevideo: les kites y sont légion.



Eskal-Go nous attendra sagement , à deux pas de Biarritz, à Jaureguiberry, chez Heinz et Sylvia qui veilleront sur lui, et en bonne compagnie. Nous le retrouverons au mois d'Août, pour de nouvelles aventures, vers la Bolivie, le Pérou, l'Equateur.


L'aéroport flambant neuf de Montevideo.



Vous qui aimez le vol à voile, seriez vous bien rassurés sur ce planeur de 1935?



Ou à bord de ce monoplan argentin du débuts du XX ° siècle?


Pour nous, c'est un Boing  777 qui nous ramènera à Paris en treize heures de vol l'après une escale à Buenos Aires.

dimanche 13 avril 2014

Notre parcours.

Certains d'entre vous ont bien suivi notre trajet sur la page " Notre projet, notre trajet".
Pour ceux qui ne l'ont pas fait, voici une carte de l'Amérique du sud sur laquelle j'ai reporté l'ensemble de notre trace relevée au jour le jour, avec une précision diabolique, par notre GPS Globe 4x4 fonctionnant sous ozi.



Nous avons parcouru 29800 kms en 200 jours à bord d'Euskal-Go, plus 1000 kms en Guyane en voiture de location. Cela représente une moyenne journalière de 149 kms. Nous avons consommé 3215 litres de gasoil, soit 10,79 litres/100kms à un prix moyen de 0.80 €/l.

samedi 12 avril 2014

Buenos Aires deuxième.

Nous avons donc passé trois jours à Buenos Aires avant de gagner l'Uruguay. La température plus clémente qu'à Noël nous a permis de faire les visites que nous n'avions pu faire alors.
En tout premier lieu le magnifique musée des beaux arts qui renferme d'exceptionnelles collections de peintures européennes du XIV au XX° siècles: une salle consacrée à Goya nous a particulièrement impressionnés, comme les nombreuses oeuvres de Rodin, et la collection d'impressionnistes: Sisley, Degas, Monet, Renoir, Manet ... Nous avons découvert la richesse de la peinture argentine des XIX° et XX° siècle que nous ne soupçonnions pas.
Pas de photos, malheureusement. Au MALBA, par contre, les photos sont possibles. C'est le musée d'art latino-américain, et c'est superbe.









Je crois que l'on avait vu cet auto-portrait de Frida Kahlo à Biarritz en 2012, lors d'une exposition qui lui était consacrée.







Une exposition temporaire au deuxième étage rendait hommage à un grand photographe dont je me suis empressé d'oublier le nom. Splendide.





Nicole, fatiguée n'a pas vu les nouilles s'approcher pour dévorer le banc. Mais je veillais.



J'avais choisi plus sûr.



Le lendemain, à La Boca, nous nous immergeons de nouveau dans l'art argentin, au musée des beaux arts Quinquela Martin. Dommage, interdiction de photographier.
Caminito, à La Boca, invite par contre à mitrailler. Pour moi, j'ai tout de même trouvé qu'on en faisait beaucoup: restaurants à toutouche, et danseurs de tango devant chacun, boutiques de souvenirs, façades repeintes chaque année ... je ne suis pas tombé sous le charme.




La visite du cimetière de Recoleta nous a occupés pendant deux bonnes heures. Les grandes familles de Buenos Aires s'y sont livrées à un concours luxueux du plus beau, du plus grand, du plus coûteux caveau. On y constate l'extraordinaire diversité de l'origine des noms de ces familles.







La tombe la plus visitée est celle d'Eva Péron.


A Puerto Madero, Nicole m'attend sur un banc (sécurisé !) pendant ma visite de la frégate Presidente Sarmiento, ancien bateau école de l'Armada Argentine, construit en 1897.






 En soirée, nous assistons, au Centro cultural  Borges à un beau spectacle qui marrie le tango et la salsa.

Enfin, nous avons tenu à être à Buenos Aires un jeudi, puisque c'est ce jour là, chaque semaine, que les mères de la Plaza de Mayo manifestent depuis 25 ans pour demander la vérité sur le sort de leurs enfants disparus pendant la dictature. Moment très émouvant.









Erratum.

En vous disant un peu rapidement qu'il n'y avait rien à voir entre San Juan et Buenos Aires, j'oubliais tout de même deux choses.
D'abord l'invraisemblable sanctuaire de la Defunta Correa, morte sur les chemins guerriers de 1840, allaitant encore un bébé bien vivant et à laquelle les argentins de tout le pays vouent un culte sans limite, déposant ex-voto, maquette de leur maison ou plaque minéralogique pour s'attirer la protection de la "sainte", au grand dam de la Sainte Eglise.







Hôtels, restaurants et marchands du temple profitent de la croyance populaire. Il faut bien se restaurer et nous avons déjeuné d'un asado de "chivito" ( chevreau ).



J'ai oublié aussi notre visite au parc national sierra de las Quidadas. Venant de la cordillère, nous n'avons pas été très impressionnés par les 1200 m du cerro Portillo, mais les reliefs  déchirés que le soleil enflamme à son coucher sont un spectacle de toute beauté.



Si nous n'avons pas pu photographier le fameux lièvre de Patagonie, à peine aperçu, son cousin d'ici, le mara, prend la pose sans difficulté.




Je vous ai dit aussi que nous n'avions pu assister au carnaval de Rio à San Luis. Voici tout de même deux photos prises dans l'après-midi pendant la préparation du défilé du soir.