Quand j'ai posté le dernier article, je vous ai tu une très mauvaise nouvelle, car je voulais d'abord vous faire vivre les derniers jours du voyage. La nouvelle en question, mais alors vraiment, une très mauvaise, court déjà, indépendamment de ma volonté. Je vous la livre donc ici, dans toute sa cruauté.
Sur un salar du sud Lipez, aux confins de la Bolivie, en toute fin d'après-midi, j'ai perdu le contrôle d'Euskal-Go qui est parti dans une superbe glissade avant d'exécuter un très réussi salto latéral. La figure nous a laissé pantelants d'admiration mais en très mauvaise posture, sur le toit, quatre roues tournant inutilement vers le ciel, au beau milieu d'un extraordinaire paysage désertique.
Cette nouvelle dramatique s'accompagne toutefois d'une bonne nouvelle: hormis trois ou quatre bleus, nous sommes sortis indemnes de l'accident. La mini capucine d'Euskal-Go a encaissé le choc et empêché la cabine de s'écraser sur ses passagers.
Le bivouac sous l'épave restera dans les annales. A quinze kilomètres du seul village alentour, nous n'avons pu trouver de secours que le lendemain matin. Euskal-Go a pu être remis sur ses pieds et remorqué jusqu'au village. Irréparable en Bolivie, sa valeur ne permet pas d'envisager un transport et une réparation au Chili. Il sera donc dépecé sur place et vendu en pièces détachées.
Quant à nous, nous avons regagné Biarritz à l'issue d'un long voyage de trois jours. Le rêve est brisé, mais ces neuf mois et quarante mille kilomètres sur les routes sud-américaines resteront un magnifique souvenir.
Nous réfléchissons déjà à la suite, sans doute moins lointaine, sans doute plus classique, mais nous n'en avons pas fini avec le voyage.
Demain, ou dans quelques jours, je vous raconterai les trois derniers jours de notre aventure, et si j'en ai le coeur, je publierai une photo du désastre.
Blague à part, c'est décidément pas drôle !
Sur un salar du sud Lipez, aux confins de la Bolivie, en toute fin d'après-midi, j'ai perdu le contrôle d'Euskal-Go qui est parti dans une superbe glissade avant d'exécuter un très réussi salto latéral. La figure nous a laissé pantelants d'admiration mais en très mauvaise posture, sur le toit, quatre roues tournant inutilement vers le ciel, au beau milieu d'un extraordinaire paysage désertique.
Cette nouvelle dramatique s'accompagne toutefois d'une bonne nouvelle: hormis trois ou quatre bleus, nous sommes sortis indemnes de l'accident. La mini capucine d'Euskal-Go a encaissé le choc et empêché la cabine de s'écraser sur ses passagers.
Le bivouac sous l'épave restera dans les annales. A quinze kilomètres du seul village alentour, nous n'avons pu trouver de secours que le lendemain matin. Euskal-Go a pu être remis sur ses pieds et remorqué jusqu'au village. Irréparable en Bolivie, sa valeur ne permet pas d'envisager un transport et une réparation au Chili. Il sera donc dépecé sur place et vendu en pièces détachées.
Quant à nous, nous avons regagné Biarritz à l'issue d'un long voyage de trois jours. Le rêve est brisé, mais ces neuf mois et quarante mille kilomètres sur les routes sud-américaines resteront un magnifique souvenir.
Nous réfléchissons déjà à la suite, sans doute moins lointaine, sans doute plus classique, mais nous n'en avons pas fini avec le voyage.
Demain, ou dans quelques jours, je vous raconterai les trois derniers jours de notre aventure, et si j'en ai le coeur, je publierai une photo du désastre.
Blague à part, c'est décidément pas drôle !