dimanche 31 décembre 2017

Motorhome loaded

Le Tortugas  est amarré au quai de Zeebrugge et la compagnie Wallenius a eu la gentillesse de m'informer de son chargement, photo à l'appui.



Appareillage prévu à 00h la nuit prochaine, histoire de commencer l'année en mer. Pourvu qu'il n'ait pas le mal de mer, notre pauvre Euskal-Go-bi qui va se faire secouer par la tempête Carmen.

jeudi 28 décembre 2017

Euskal-Go-bi en Colombie.

Il est temps de vous l'annoncer, puisque le programme est maintenant arrêté: 2018 nous verra de retour en Amérique du sud.
A ce jour, Euskal-Go-bi patiente sur le port de Zeebrugge qu'il quittera normalement le 31 décembre à bord du Tortugas, "vehicles carrier" de la compagnie Wallenius à destination de Galverston, au Texas. Il y passera quelques jours en attendant son transbordement sur le Torrens pour une arrivée à Carthagène le 9 février.
Nous volerons vers Bogota le 2 février, au départ de Madrid, pour un court séjour dans la capitale colombienne avant de gagner Carthagène où nous espérons récupérer Euskal-Go le lundi 12 février.
Nous avons pris trois semaines de retard sur le programme initial en raison des aléas du transport maritime.
Si ça vous amuse, vous pouvez suivre les positions du Tortugas, et du Torrens, à l'adresse suivante:
https://www.vesselfinder.com/fr/?imo=9319765

Photo of TORTUGAS ship

Nous visiterons la Colombie pendant deux mois suivant le canevas que vous pouvez découvrir en cliquant dans le sommaire sur l'onglet "Notre projet 2018".
Notre balise "Spot" donnera accès à nos sept derniers bivouacs en cliquant sur "Nos derniers bivouacs" et "Spotwalla"enregistrera l'intégralité de notre voyage: cliquez sur l'onglet "Notre trajet au jour le jour".

Nous serons de retour en France le 13 avril et regagneons l'Amérique du sud au début juillet quand les conditions météorologiques seront meilleures pour visiter l'Equateur et le Pérou.

La suite reste à imaginer.

samedi 2 décembre 2017

Un aveu.

Je ne pouvais pas le dire avant, mais je dois vous avouer que je ne suis pas content, mais alors pas content du tout de la qualité de mes photos. Malgré une réparation de l'autofocus de mon reflex canon, de nombreuses photos souffrent d'un léger flou. Mon objectif 28/300mm a pris du jeu, et cela n'arrange rien. On va dire qu'il a fait son temps, et je vais passer à un autre appareil, un Lumix FZ 1000. J'espère que les photos de nos prochaines aventures seront plus réussies.
En attendant, et si vous êtes restés sur votre faim, faites un tour sur le blog de Martine et Jacques, https://jamafa.jimdo.com/. Ses photos sont bien meilleures que les miennes, mais ça, je ne pouvais pas non plus vous le dire avant, au risque de perdre ma clientèle!


jeudi 30 novembre 2017

Le retour.

La route des monts Kaçkar, en Turquie, sous le mauvais temps, n'était pas vraiment un bon choix. Après une journée de route fatigante et un bivouac avant Artvin, nous rejoignons les rives de la Mer Noire à Hopa.









La route de la côte nous mène à Trabzon d'où nous remontons, sous la pluie, vers le monastère de Sumela. Nous bivouaquons au pied de la falaise. Déception, au matin, le monastère est fermé à la visite et nous nous contenterons d'un furtif aperçu à travers le brouillard qui se déchire un moment.


Nous avons longé la côte avant de regagner les bords de la mer de Marmara et repris le bateau à Yalova pour gagner le cœur d'Istambul où nous passons deux belles journées.







D'Istambul, nous nous rendrons en quelques jours jusqu'à Embrun, embrasser notre fille Marie Noelle, Alex son mari, et leurs deux enfants, Eneko et Amaiur. Dans deux jours, ils prennent un avion vers l'Indonésie, pour un périple d'un an en Asie, sac au dos. Vous pouvez les suivre ici: https://lesfrapadosenasie.blogspot.fr/
Retour pour nous à Biarritz après trois mois d'un beau voyage.
Et beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps pour ce compte rendu au bout duquel j'arrive enfin aujourd'hui alors que nous sommes dans la préparation de nos nouvelles aventures qui vont reprendre bientôt, en Amérique du sud!

Derniers tours de roue en Géorgie.

Nous abandonnons notre idée de gagner Batoumi et la Mer Noire au profit d'un long retour par les montagnes turques. Un crochet impromptu nous permet d'admirer le monastère de Kastskhi haut perché sur son piton. Seuls les moines sont autorisés à y accéder par une échelle vertigineuse.







Nous remontons maintenant la gorge de Bordjomi vers la ville thermale éponyme. Bâtie par les russes au XIX°, la petite ville s'est développée autour des sources d'eaux minérales. Elle n'est plus que l'ombre de ce qu'elle a été mais conserve de superbes constructions d'époques et un parc thermal qui continue d'attirer curistes géorgiens et touristes russes.







Bordjomi sera notre dernier bivouac géorgien. La frontière turque n'est plus qu'à une soixantaine de kilomètres. Nous la passerons demain en fin de matinée.
Petite anecdote: a quelques kilomètres de la frontière, à la sortie d'Akhaltsikhe, nous croisons une toupie de béton toujours à l'enseigne d'une entreprise basque qui opère à quelques centaines de mètres de notre maison de Biarritz! Pas plus tard qu'hier, nous avions vu, garée en bord de route une remorque rouge des transports Gèze à Bayonne. La Géorgie, un grand marché de l'occasion?

La Svanétie.


Quittant Koutaïssi, nous empruntons de jolies petites routes de campagne, si petites d'ailleurs, que nous attirons l'attention des policiers: ils nous découvrent près d'une source où nous piquent niquons, s'interrogent sur notre présence, nous demandent de ne pas nous attarder et se mettent en devoir de nous escorter. Ils nous abandonnent à la limite de leur juridiction et passent le relais à leurs collègues. La chose se reproduit une quinzaine de kilomètres plus loin. Enfin, à Tsalenjikha, nous pouvons repartir seul.
A Lia, nous retrouvons la route principale qui remonte la vallée du fleuve Inguli en direction de Mestia, au pied du toit de la Géorgie, le mont Ouchba (4710m) et le mont Chkhara (5068m). 


Une météo médiocre voile des paysages superbes. L'humidité permanente de la vallée encaissée offre
un terrain favorable, en altitude, à de magnifiques rhododendrons.



Au détour d'un virage, nous apercevons les premières tours de défense, caractéristiques des villages de la vallée.



Le printemps s'annonce enfin et on s'affaire dans les villages aux labours et aux semailles. La traction animale reste la règle.






Si nécessaire, on peut tout de même faire appel à la modernité.



Nous sommes arrivés en haute Svanétie, et découvrons Mestia, la capitale svane, 3000 habitants, haut lieu du tourisme géorgien, paradis des randonneurs et de quelques skieurs. Dans le vieux village, chaque maison possède sa propre tour où la famille se réfugiait pendant les périodes troublées ou lors d'épisodes climatiques dramatiques.













Ce petit "market" n'est pas représentatif du commerce de la vallée. Le centre de Mestia, récemment rénové, offre d'autres possibilités. Pas question toutefois de supermarché.



Nous partons pour Ouchgouli, le fin fond de la vallée, sans savoir si la piste est praticable au delà du village, à quarante kilomètres de Mestia. Après les premiers kilomètres asphaltés, nous roulons sur une route en construction qui s'avère extrêmement pénible. D'un commun accord, nous faisons demi-tour. Nous apprendrons plus tard que nous avons manqué une très belle piste: dommage, mais nous approchons de la fin du voyage et il faut songer aux 5000 longs kilomètres qui nous ramèneront en France.



lundi 6 novembre 2017

Koutaïsi

De notre bivouac en montagne au dessus du tunnel de Rikoti, nous rejoignons Koutaïsi, la deuxième ville du pays (230000 habitants). La cathédrale de Bagrati qui veille sur la ville du haut de la colline fait maintenant partie du patrimoine de l'humanité en danger, selon l'Unesco, depuis les travaux de rénovation menés en dépit du bon sens sous l'impulsion de l'ex-président Sakachvili.



Une petite aubade nous est réservée après notre visite de la cathédrale.


 Les belles maisons anciennes de la vieille ville s'accrochent aux flancs de la colline entre la rivière tumultueuse et la cathédrale.





L'art soviétique s'affiche a l'entrée du marché.




Au restaurant, nous sacrifions à la dégustation du plat national le khinkali, ce gros ravioli, fourré au fromage, à la viande ou aux champignons que les géorgiens, et les géorgiennes, engloutissent par douzaines, en les faisant descendre à grandes goulées de bière et de vodka. Pour nous, ce sera un bon vin blanc sec de la région.




Un vieux téléphérique permet de monter sans fatigue au parc Bessiki.




Les retraités se la coulent douce dans les jardins.



A quelques kilomètres de Koutaïsi, le monastère de Motsameta, fondé au VII° siècle, occupe un emplacement spectaculaire surplombant un coude de la rivière Tskhaltsitélia. On ne le découvre qu'à la dernière minutes après avoir cheminé dans une forèt de buis.







A quelques encablures, le monastère de Guélati offre aux fidèles, depuis le XII° siècle, la splendeur de ses fresques et de ses mosaïques.













Dans le chœur de l'église principale, la Vierge a l'Enfant, entourée de St Michel et Saint Gabriel,  a necessité entre 1125 et 1130 pas moins de 2.5 millions de pièces!








Dans la troisième église, les fresques du XVI° siècle représentes la vie de Saint Georges et des scènes du nouveau testament.












 Sur la route qui nous conduit à travers de paisibles campagnes nous remarquons les très jolies maisons aux balcons de bois. Au fur et à mesure que nous nous rapprochons de la Mer Noire, la végétation se transforme pour ressembler bientôt à celle du sud-ouest de la France, en bord de mer.






Nous bivouaquerons ce soir près de la forteresse de Godshi, au bord de la rivière. J'aurai bien du mal, au matin, à récupérer ma chemise, qu'une vache, curieuse et gourmande aura entrepris de mâchouiller.