samedi 30 novembre 2013

Oups !

J'ai oublié hier de mettre en ligne le carnet de route Brésil sur l'Estrada Real.
C'est fait. Bonne lecture.
Un temps couvert nous prive en partie des superbes paysages de la côte en descendant vers Sao Paulo. Mais pas des moustiques.Dommage. 

vendredi 29 novembre 2013

De Paraty, ce 29 novembre.

Nous avons quitté Rio de Janeiro hier matin, par la splendide route de la côte qui longe l'océan et les étonnants reliefs couverts de l'exubérante végétation de la "mata atlantica". L'océan est d'un bleu profond,et dessine des anses parsemées d'îles. Les paysages sont époustouflants. La route reste au plus près de la côte et tortille jusqu'à Paraty sur 250 kilomètres. Paraty est une ville coloniale, aboutissement de l'ancienne Estrada Real et demeurée telle qu'au XVIII° siècle.
Après le réveil au canon avant hier à Rio, nous avons eu droit hier soir pour notre coucher à un prédicateur tonitruant sous un barnum, galvanisant une petite foule d'adeptes de l'Assembleia de Deus. Croyez moi, de Père Félix Araujo a du coffre, et tient la distance. On ne dira pas la même chose du frêle chanteur qui assurait la première partie sous le fameux nom de scène, Victor Hugo!
Nous repartons en début d'après midi vers Sao Paulo, que nous éviterons le long de l'Atlantique - trente millions d'habitants, merci - avant de prendre, au niveau de Curutiba, la route des chutes d'Iguaçu où se terminera, dans quelques jours, notre périple Brésilien.

Riante Rio.

Nous arrivons à Rio de Janeiro sous la pluie ! Et ça va durer quatre jours. C'est rien de le dire, mais notre Rio n'est pas celle des cartes postales. Jugez en avec la série de photos ci-dessous.

Notre bivouac, au pied du Pao de Azucar, dans les nuages.

Oh, les jolies brésiliennes, sur Copacabana !

La foule grouille sur la Feira do artisanato de Copacabana.

Gorilles dans la brume: les bidasses se décrassent devant la baie, sur la Praïa Vermelha.

Surgis de la brume, après trois jours, le Corcovado, enfin, et le Christo Redemptor.

Déception devant la baie, et séance de pose.

Taxiiii .....!!!!

Chantons sous la pluie.

Réveil au canon.

Les filles d'Ipanema, avec leurs mecs.

Rue commerçante du Centro.

Les parapluie de (Cherbourg) Rio de Janeiro.

D'autres photos suivront dans quelques jours, et le récit de notre séjour: La pluie n'a pas tout gâché, et le soleil est apparu pour le dernier jour. Nous avons beaucoup aimé Rio.

La Real Estrada.

Voici enfin les photos de la Real Estrada. Dans le carnet de route, vous trouverez le récit de ce magnifique parcours qui nous a mené de Brasilia à Rio de Janeiro.

Diamantina, portail de l'Estrada Real, ancienne route de l'or.

Diamantina.

Bourgade du XVIII° siècle: Serro, capitale d'un mauvais fromage.

Serro.

Cloître du monastère franciscain de Caraça.

Cachoeira dans le parc de Caraça: pas de loup à crinière en vue, malheureusement.

Igrejas baroques devant la chambre de commerce de Mariana, la plus ancienne du Brésil.

Visiteuse de marque la veille même de notre passage !

Ouro Preto, capitale de l'Estrada Real.

Le joli théâtre de Ouro Preto.

Maisons coloniales à Ouro Preto.

Chemin de croix de Congonhas, signé de l'Alejandinho, grand sculpteur du XVIII° siècle.

Chapelles du chemin de croix et Basilique de Congonhas.

Fours de potier sur la piste.

Tiradentes, au pied de la serra de Sao Jose.

Chez l'antiquaire, à Tirade

Dans les monts Mantequeira.

Araucarias sur les crêtes.

Fin de journée à Penedo: raccrochage d'un réservoir d'eau.

mardi 19 novembre 2013

De Ouro Preto, sur « l’Estrada Real ».

Ouro Preto, troisième site touristique du Brésil, est une perle sur l’ancienne route de l’or et du diamant : elle en est aussi le centre et donc, nous n’en avons encore parcouru que la moitié. C’est de Rio de Janeiro que je vous ferai le compte-rendu de ce superbe parcours.




Le carnet de route Brésil est presque à jour. A droite dans le sommaire.



Version originale.

Quelle veine, ce 17 novembre. Le cinéma d’Ouro Preto , dans le cadre d’une « Mostra gratuita » propose la trilogie de Krzysztof Kieslowski, Bleu, Blanc, Rouge, films français pourtant, en version originale sous-titrée. Nous nous précipitons à 19h. Et dans cette très belle salle de l’ancienne Vila Rica, nous assistons à la projection de Blanc, que nous avions déjà vu, mais dont nous avions totalement oublié que les dialogues sont presque intégralement en polonais … on a fait plein de progrès, du coup. Non, pas en polonais, en portugais, avec les sous-titres.


Le mariage brésilien…




… première station du calvaire. Nous savons tous comment ça finit.

Lock-out chez Arcelor Mittal à Belo Horizonte.

En solidarité avec les ex-ouvriers de Gondrange, et en toute illégalité, nous avons décidé unilatéralement le lock-out des aciéries Arcelor-Mittal de Belo Horizonte le 15 novembre 2013 à partir de 13 heures, heure locale (19 heures à Gondrange). Suite au refus de Lashmi d’entamer les pourparlers en ce jour de fête nationale brésilienne, et après un vote unanime des camarades, le lock-out a été levé à 14h15 (20h15 à Gondrange) au grand soulagement du gardien du site. La presse internationale se fera certainement l’écho de cette action courageuse et spectaculaire.

Gargote à Brasilia.

Avant de quitter Brasilia, nous déjeunions, au pied des immeubles ultra-modernes du quartier commercial, dans une gargote construite de bric et de broc. Self-service à volonté et prix unique : 7RS pour les dames (2.30€), 10 pour les messieurs (3.30€). Accueil et sourires un peu appuyés du patron qui veut nous offrir les boissons et les desserts, et qui n’imaginait pas recevoir une si belle clientèle internationale. S’il suit notre blog, cette photo lui fera plaisir. Obrigado, senhor.

lundi 11 novembre 2013

Brasilia.

Trois jours de route depuis Lençois nous ont menés à Brasilia en quelques 1300kms. Nous n'avons pas choisi la plus directe, pour éviter les énormes camions à deux remorques que nous dépassons dans les montées quand ils roulent à trente à l'heure mais qui nous doublent dans les descentes, lancés à cent vingt. Pour profiter aussi de la belle vallée du Sao Francisco... qui a fini par nous mener dans une impasse sur une route qui n'existe que sur les cartes. Trois cent kilomètres et une journée pour rien. Retour vers Bom Jesus da Lapa et la route sur le plateau bordée de gigantesques fazendas: coton, maïs, soja, sorgho à perte de vue, à peine sorti de terre, champs fraîchement labourés, plantations d'eucalyptus en lieu et place de la forêt originelle.Un désastre écologique. Sur les trois cent derniers kilomètres, la savane recouvre les collines et la route grimpe vers le plateau où est bâtie Brasilia, au centre géographique du pays. Nous avons même la surprise d'y découvrir, avec plaisir, quelques baobabs.
Nous établissons notre campement sur le terrain de camping, plus que sommaire, derrière l'auberge de jeunesse, avant de nous lancer à la découverte de Brasilia. Suivez nous, avec ces quelques photos.


Le pont Joseph Kubitchek, ancien président du Brésil qui décida de la construction de Brasilia.


La cathédrale, oeuvre d'oscar Niemeyer, et le campanile, offert par l'Espagne en 1970.



Vitraux de la coupole.



Palacio do Itamary.




En bermuda et chemisette, nous assistons à un mariage très blanc, et très huppé, dans la cathédrale.


Le parlement, le sénat, les deux tours administratives.



Le Panteao da Patria, d'Oscar Neimeyer, rénové et reouvert en 2012.



Reflets de tous côtés.



Praça dos Tres Poderes.



Messe du soir dans la superbe église Dom Bosco. Lustre de Murano, 2,5 tonnes.




Portes en bronze de Dom Bosco.



Prouesse architecturale.



Jeux d'eau en fin de journée.

Nous avons facilement circulé en voiture dans la ville, pas vraiment faite pour les piétons. On ne peut nier à Brasilia son très grand intérêt architectural, et de ce point de vue, nous n'avons pas été déçus. Pourtant, nous n'aurions pas vraiment envie d'y habiter.L'organisation originelle,  4 quadras qui devaient former à chaque fois comme un petit village avec ses commerces et ses services, s'est sans doute un peu perdue au fil de la construction au profit des quartiers spécialisés: commerces, administrations, loisirs, santé ... Le coût de la vie est aussi bien plus élevé que dans le reste du Brésil.
Bien sûr, notre vision extérieure est très superficielle et nous ne pouvons pas porter de jugement. En tout cas, nous sommes très contents d'avoir pu découvrir la mythique Brasilia.
Après une dernière balade dans la ville aujourd'hui, nous prendrons vers le sud-est en direction d'Ouro Preto.