vendredi 31 janvier 2014

De Cochrane.

Nous sommes à Cochrane après une traversée de la cordillère des Andes fabuleuse. Les paysages sont d'une beauté indescriptible. Regardez une carte du Chili, ce n'est pas la porte à côté. Et nous allons descendre un peu vers le sud jusqu'à Tortel, cul de sac austral, avant de remonter la carretera du même nom. Que du bonheur.
Retour sur Cochrane dans deux jours et j'essaierai de mettre alors le blog à jour.

A propos de "cul de sac", sachez les reconnaître; voir dans Blagues à part.

Amortisseurs pas amortis.

En quittant le parc de Torres del Paine il y a quelques jours, je me suis rendu compte que mes amortisseurs avant n'avaient pas résisté au ripio et à la tôle ondulée. Etonnant quand même pour des amortisseurs Tough Dog prétendument renforcés qui n'avaient pas 40.000 kilomètres !
Retour forcé sur Puerto Natales où nous avons trouvé les amortisseurs Ford/Mazda en stock et le petit garagiste qui les a posés: en deux heures c'était réglé.


Un seul a suffi à la tâche, rassurez vous, mais les trois sympathiques "garagistes" voulaient figurer sur la photo.

lundi 27 janvier 2014

Torres del Paine.

Nous avons franchi le détroit de Magellan entre Porvenir et Punta Arenas où nous avons passé deux jours. Ville de plus de cent mille habitants, un peu ventée, mais assez agréable. Nous avons ensuite gagné Puerto Natales, base de départ vers le parc national de Torres del Paine.

Sur la route de ripio, la plus vielle estancia de la région. 


Les peones sont occupés à marquer les jeunes bovins.


Le petit bateau de l'estancia porte un nom d'origine indienne Telueche.


On marque les jeunes mais les plus vieux nous regardent d'un sale oeil.





Les lupins fleurissent partout en bord de route.


Près du lac de Toro, la route est en travaux et nous devons faire un long, mais magnifique détour pour atteindre le parc.


Le massif des Paine se reflète dans le lac Sarmiento.


Un incendie ancien a réduit la forêt sur des milliers d'hectares à ces squelettes blanchis.


J'ai cru à une orchidée. Il parait que non.


Les fameuses Torres del Paine, 2850m, sortnt des nuages.


Une superbe balade nous permet de nous en approcher.


L'eau est partout présente, d'un bleu estraordinaire.


Deux condors se sont posés près de nous. Mais les photos ne sont pas bonnes, zut!



Une autre promenade nous permet d'entrevoir au loin le glacier Grey.

Un gros glaçon s'en est détaché.


Sur la rive, malgré le vent et le froid, l'été déploie ses fastes.


Un contraste surprenant.


Les guanacos surgissent de tous cotés, en groupes parfois très importants.


Emeus, nandus, choiques ?


Et beaucoup d'oiseaux: ici, un couple d'une sorte d'oie avec ses petits.


Cascade du rio Paine.


Les rapaces sont innombrables, pas très génés de notre présence.


Les trombolites blancs encombrent les rives du lac.


dimanche 26 janvier 2014

Avant de quitter le Terre de Feu.

Nous avons laissé Ushuaïa derrière nous. Sur la route qui commence sa remontée vers le nord, une envie de café nous invite à Tolhuin. Le village est resté dans son jus. Toutes les habitations sont encore en bois et chacune y va de sa couleur. Sur la première photo, une petite maison posée sur les deux troncs qui servent à la déplacer.








Nous avons passé la frontière chilienne. Jacques et Martine ont dû y abandonner un stock de charcuterie. Nous avions, nous, pris le risque de la dissimuler. Plaisantent pas, les chiliens!

Une piste de ripio nous a menés au bord de la Bahia Inutil. Magellan s'y est peut être égaré avant de trouver le passage. Des milliers de moutons sont regroupés autour des bâtiments d'une gigantesque estancia: cette semaine, on rase !





Quelle chance. On nous invite à assister à la tonte dans l'énorme hangar. Neuf mille moutons vont être tondus en neuf jours par une quinzaine de spécialistes de la tondeuse.


La laine est tassée dans un caisson de bois pour constituer des ballots de 250kgs qui nécessitent la laine de 60 ou 70 moutons.

























Sur la route, nous croisons un peu plus loin une sympathique, et dynamique famille qui voyage depuis sept ans. Bravo, et bonjour si vous jetez un oeil à notre blog. Nous regarderons le votre, c'est sûr.



C'est la photo qui nous sauve de la noyade ! Nous nous sommes arrêtés pour photographier ce vieux cabestan de bois. En remontant vers la voiture, une importante fuite d'eau sous la cellule attire mon regard: horreur, une réparation effectuée le matin même sur un raccord d'eau.

samedi 25 janvier 2014

Michèle.

Michèle a cessé son combat contre une sale maladie. Sa famille, ses amis sont réunis en ce moment dans l'église Saint Martin de Biarritz pour un dernier hommage et nous les savons nombreux. A la tristesse de cette disparition s'ajoute celle de l'éloignement qui ne nous permet pas d'être avec eux.Par le coeur et la pensée, par la prière aussi puisqu'elle était importante pour Michèle, nous sommes avec eux.
Nous aimions Michèle et elle restera, lumineuse et généreuse, avec Benoit, dans notre souvenir.
Jean Louis, Jean Renaud, Nanie nous partageons votre peine et nous vous disons notre sincère amitié.

lundi 20 janvier 2014

Autour d'Ushuaïa.

Une petite randonnée nous mène jusqu'au pied du glaciar el Martial, qui domine la ville. Dommage, le télésiège ne fonctionne pas, il nous faut grimper à pied, et ça monte bien.


On n'ira pas plus haut. Il ne fait pas chaud. Comme nos glaciers des Alpes, le glacier Martial se réduit comme peau de chagrin.


Le canal de Beagle et la côte chilienne, vus au travers de la forêt.



 La Ruta 3, que nous avons beaucoup fréquentée depuis trois semaines déroule ses derniers virages jusqu'à l'entrée du Parc national Tierra de Fuego, au bord de la baie de Lapataïa. Pour aller plus loin, vers le sud, prendre le bateau !









C'est l'été, on vous l'a déjà dit. Côté températures, c'est pas génial.





Barrage de castors sur le rio. 25 couples ont été introduits au siècle dernier: ils colonisent maintenant toute la Terre de Feu et occasionnent des dégâts considérables.



Les renards du parc ne craignent pas plus l'homme que les cormorans du canal ne le craignent comme nous l'avons vu précédemment.



C'est l'été, oui, oui! Mais je n'ai pas compris si c'était le fruit de l'arbre ou un champignon.





Ici, par contre, je sais: c'est une orchidée, et cela ne m'était pas apparu au premier coup d'oeil.


Pour celle ci, par contre, pas d'hésitation.


Zaratiegui ? Un basque sans doute. Mais quelle idée de venir se perdre par ici. Quoique l'endroit vaille le détour.




Quant à ce brave homme, il termine sur cette fameuse baie, une belle carrière de postier le plus austral au monde.


Et voici conséquemment le bureau de poste le plus austral du monde !