dimanche 30 mars 2014

De Montevideo.

Nous sommes maintenant en Uruguay depuis deux jours.
Nous préparons notre retour provisoire en France et cherchons le gardiennage le plus pratique et le plus sûr pour notre Euskal-Go. Décollage vendredi 4 avril de Montevideo, arrivée à Biarritz le 5. Merci de nous prévoir une météo clémente, car ici, c'est à peine le début de l'automne et il fait encore chaud.
Je mettrai les dernières photos en ligne depuis Biarritz. A bientôt donc à ceux que nous pourrons voir dès la semaine prochaine.

mardi 25 mars 2014

De Buenos Aires.

Nous arrivons à Buenos Aires, où nous allons  rejoindre notre bivouac de Puerto Madero, à deux pas du centre ville. 
Dans trois jours, nous passerons en Urugay pour chercher un hébergement confortable à Euskal-go avant de prendre l'avion à Montevideo pour quelques semaines de vacances en France.

De San Juan à Buenos Aires, pas grand chose à voir sur 900kms de route rectiligne au milieu des champs de maïs, de sorgho ou de soja, eux mêmes entourés de marécages. 
Nous n'avons pu, faute de places qu'il aurait fallu acheter à l'avance, profiter du Carnaval de Rio à San Luis. La ville, ce dimanche, était envahie d'une foule de Brésiliens, en attente de se produire en soirée dans le sambodrome installé sur le circuit automobile international: Euskal-Go s'est payé quand même une pointe de vitesse.

Todo Transmission. J.B Pedrozo et fils, mécaniciens à San Juan.

L'adresse était bonne, à San Juan, et le mécano indiqué un maître. El senor Pedrozo nous a reçus à 10h30. Confirmation du diagnostic. Le joint de turbo, introuvable en Argentine, va devoir être fabriqué. A 14h, le turbo est démonté. Par manque de matière, il ne peut pas être fabriqué. Nettoyage de l'ancien, re-basage de la sortie du turbo, et remontage avec une pâte d'étanchéité. Même punition pour un joint d'échappement. Le lendemain à 17h, nous récupérons notre Euskal-Go et c'est reparti. Le tout pour une facture de 2500 pesos, soit environ 200 euros.





Un grand merci, les gars.

Tout cela ne nous a pas empêché de faire un peu de tourisme à San Juan, ville très agréable autour d'une belle place centrale ombragée. La cathédrale moderne ne manque pas d'allure. Son clocher fait penser à la Koutoubia de Marrakech !



 Dans la rue piétonnière, "El Grillo de San Juan" nous a enchanté de sa belle voix, accompagnée à la guitare. Je l'ai filmé, et vous le donnerai à entendre un de ces jours. En soirée, bivouaquant dans le superbe parc municipal, nous avons longuement vibré au son de la "batucada" endiablée d'une troupe de jeunes musiciens et danseurs à la pêche d'enfer. C'est pas tous les jours qu'on se réjouit d'un bivouac bruyant.





vendredi 21 mars 2014

Parc national El Leoncito.


Nous quittons Uspallata vers le nord et le parc national El Léoncito. Et nous roulons en trio !
Sur ce grand lac asséché, au sud de Barreal, le vent permanent permet la pratique du char à voile. Nous sommes à 200m, les sommets en arrière plan, à plus de 5000m.


Le rio coule toute l'année, venu des neiges éternelles et a permis l'existence d'une estancia sur laquelle s'est installé aujourd'hui le parc national.


Ne pas s'asseoir n'importe où.


L'irrigation a permis l'étonnante présence des grands peupliers dans le désert de pierres.


Le plus grand observatoire argentin profite de l'altitude et de l'isolement du parc.



Nous passerons ici deux nuits, et donc deux soirées très sympathiques, et bien arrosées. Le camping est gratuit et nous profiteront des installations pour de délicieux "asados".



Une fumée intempestive de notre échappement et une baisse de puissance nous conduit à abandonner nos compagnons pour gagner San Juan, à 250 kms afin de régler le problème. Nous traversons une dernière fois, par une route hallucinante de couleurs et de contrastes, les hauts reliefs de la pré-cordillère.
En chemin, un petit mécano de village diagnostique une fuite au niveau de joint du turbo. Nous devrions atteindre San Juan sans encombre, muni de l'adresse d'un atelier de mécanique qui devrait pouvoir réparer.



Au bord des routes argentines.

Petit aperçu des innombrables oratoires que l'on rencontre partout en Argentine où sont vénérés pèle-mêle San Sebastian, Santa Rita, Gauchito Gil ou Defunta Correa. Ceux ci étaient regroupés sur quelques centaines de mètres carrés sur le lieu d'un de nos bivouacs. 









lundi 17 mars 2014

De Santiago, retour vers l'Argentine.

Seule photo de Santiago, cette vue de puis l'appartement de Delphine et Lorenzo. Nous nous sommes promenés sans appareil photo. D'ailleurs, nous n'en avons pas vu grand chose excepté le quartier sympa de Bellavista et le "cerro" san Cristobal  qui offre une vue spectaculaire sur l'énorme agglomération.
Nous ne verrons le centre autour du palais de la Moneda qu'en un circuit en voiture dans une circulation un peu compliquée. Michèle Bachelet a pris ses fonctions hier.    



Après un bivouac près de Los Andes, nous attaquons la grimpette qui nous mène à la frontière argentine par un tunnel à 3200m à la sortie duquel on découvre l'Aconcagua.


Nicole, qui s'est tordu le pied à Chiloé renonce à l'ascension. Je ne veux pas l'abondoner dans ces montagnes et renonce aussi.






La descente côté argentin est somptueuse, les couleurs de la montagne renouvelées après chaque virage.





Nous bivouaquerons au bord d'une piste de ripio qui sort d'Uspallata vers les sommets colorés de la pré-cordillère.


Au matin la vue est époustouflante sur le massif de l'Aconcagua, dont on ne distingue d'ailleurs pas le sommet.


Une route de montagne vers Mendoza nous mène à un cul de sac suite à des éboulements mais nous permettra de jolies rencontres.





Les ruines d'anciennes mines d'or et d'argent parsèment le paysage grandiose.


Religiosité ou superstition, les oratoires occupent les endroits les plus reculés.




Et l'Aconcagua se cache toujours !


Dans la vallée, les pétroglyphes indigènes ( VII-X° siècle) ornent les rochers.




La rouille n'a pas de prise sur cet ancêtre du bulldozer. L'air est plutôt sec dans ces contrées.



Nous faisons un plein de gasoil: ce 14 mars, le club des Fords type A de Santiago réalise un rêve, joindre dans la journée Santiago à Mendoza par l'Aconcagua et Punte del Inca !






A perte de vue, les vignes entourent Mendoza et produisent les excellents vins argentins. J'ai une petite préférence pour les Malbecs.


La cordillera de la plata domine la ville de ses sommets à presque six mille mètres.


Mendoza est une belle ville aux immenses avenues ombragées d'immenses arbres, souvent des platanes, qui poussent grâce aux "acéquias" qui bordent les trottoirs. Une place centrale se voit encadrés de quatre belles places secondaires.
Plaza San Martin.


Plaza d'Espana.


Plaza d'Italia.



Plaza Chile.



Plaza Independenzia.


Au bivouac près du grand lac de barrage qui coupe le rio Mendoza et alimente la ville, nous rencontrons Isabelle et Françis qui voyagent - piano- en Amérique du sud depuis un an et demi et qui comptent y rester encore longtemps.



 Nous nous retrouvons le lendemain soir pour un nouveau bivouac à Uspallata, où nous serons rejoints par un autre équipage, Hélène et Pascal, qui voyagent en camping car avec leur deux jeunes enfants. Il va falloir, dès demain, reconstituer les réserves de Malbec !