Après Sao Luis, nous avons rejoint les superbes paysages des "Lençois marahenses", dunes de sables qui s'étendent en bord de mer sur 100 kms de long et 50 de large, enserrant, suivant les saisons, quelques petits lacs d'eau claire. Une tentative d'accès par nos propres moyens s'est soldée par un demi-tour imposé par des ornières de sable profond.
Nous avons donc dû nous promener à bord d'un 4x4 touristique qui nous a franchement secoués. Nous avons escaladé ou dévalé les dunes, en compagnie de charmantes jeunes brésiliennes en léger surpoids. Il a d'ailleurs fallu finir par tirer ces demoiselles: Jacques s'est chargé de la moitié d'entre elles pendant que je m'occupais des autres, sauf pour la dernière, la moins coopérative, pour laquelle nous avons dû nous y mettre à deux: toute seules, elles n'auraient jamais pu grimper les dunes et regagner le 4x4.
Le lendemain, c'est dans une embarcation rapide avec huit autres personnes que nous avons descendu le fleuve Preguiças sur 40 kms jusqu'à son embouchure, longeant la mangrove ou les dunes, abordant dans les petits villages de pêcheurs, nous baignant dans les eaux chaudes de la lagune. En compagnie, cette fois, de très charmantes naïades!
Une piste de terre et de sable sur 90 kms nous a permis de gagner Tutoia, portail du delta de Parnaiba, en passant par de simples villages de palmes, isolés dans la forêt rabougrie.
Séance bienvenue de lessive dans la rivière.
Préparation de la "farinha" (manioc).
Sur la piste.
Paulino Neves.
SSSSplendide! Tout est tellement beau! J'arrive.
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