lundi 17 mars 2014

Valparaiso.

Voici les photos de notre week-end à Valparaiso. Nous avons pu bivouaquer sans problème au coeur de la ville à l'ombre des beaux arbres de la place Victoria. A pied, en bus ou en trolley, nous avons facilement parcouru les principaux quartiers et escaladé les "cerros" par les célèbres ascenseurs. Les maisons colorées, souvent recouvertes d'un bardage de fine tôle ondulée, bordent les rues en forte pente.




Il faut grimper beaucoup pour enfin découvrir la baie où sont amarrés bateaux de commerce ou navires de guerre.



L'ascenseur qui monte au cerro Conception fonctionne encore à la vapeur.



Un guitariste chanteur sympathique anime notre repas dans un petit restaurant.




De grandes fresques décorent de nombreux murs, réalisés par de grands artistes dans le musée à ciel ouvert ou par de parfaits inconnus talentueux.


Les machineries des ascenseurs datent du début du XX° siècle.





De grands immeubles modernes gâchent malheureusement souvent la vue.


Les vieux trolleys des années soixante circulent encore et desservent le ville basse dans toute sa longueur.



La place O'Higgins est très animée le week-end: petits marchands, musiciens, brocanteurs, artisans ...


Et puisque c'est ce 8 mars la journée internationale de la femme, les lesbiennes locales ont décidé de se montrer et de se faire entendre. Il semble qu'il ne soit pas facile de vivre son homosexualité au Chili.



Slogans, déclarations et poèmes s'affichent sur les chemises suspendues aux branches d'un arbre sur la place Victoria.






Toutes les surfaces sont bonnes à peindre.




Et tous les styles sont les bienvenus.


Sur les hauteurs, j'ai l'honneur de serrer la main de Pablo Neruda, à quelques encablures de sa maison de Valparaiso.






Condition indispensable pour vivre à Valparaiso, un mollet d'acier.


Le marché aux légumes est un peu excentré et regorge de beaux produits.
Je ne fais pas cinquante mètres sans que l'on me conseille de dissimuler mon appareil photo.




Le dimanche, c'est le jour du grand marché à la brocante. Nous déambulons en curieux.


En fin d'après-midi, nous quittons Valparaiso pour chercher un bivouac en montagne, pas très facile à trouver, à 2500m d'altitude. Un demi tour sur une petite piste me vaudra d'exploser mon feu arrière gauche et d'endommager la cellule. Ma colle miracle me permet de remettre le tout en état et miracle, tout fonctionne !

4 commentaires:

  1. Super ! bon retour en Argentine, on vous suit et c'est très sympa !

    RépondreSupprimer
  2. Alice: J'adore ces maisons bariolées, les fresques murales, le guitariste qui ressemble un peu à papa, la manif d'homo (très chics les deux filles qui lisent un poeme sur une chemise) et les petits renards... décidement, nos villes à nous manquent un peu de couleurs. Avez vous déjà raconté à quelqu'un là-bas que chez nous on est obligés de tous utiliser la même couleur partout?
    A très bientôt maintenant. J'espère que j'arriverais à rendre l'appart assez propre pour votre arrivée. J'en ai mis partout! Des bisous.
    Alice.

    RépondreSupprimer
  3. Je viens d'écrire un long commentaire mais l'ordi a bugguer ! Je ne recommence pas.
    En tout cas vive toutes ces couleurs, les homos et les renards. La bise à Pablo.
    A treès vite, je ne sais pas comment je vais faire pour rendre l'appart vivable pour trois, j'an ai mis partout!
    A tres tres vite. Bisous.
    Alice.

    RépondreSupprimer
  4. Super !!
    A bientôt
    Maité et Charles

    RépondreSupprimer