lundi 6 novembre 2017

Koutaïsi

De notre bivouac en montagne au dessus du tunnel de Rikoti, nous rejoignons Koutaïsi, la deuxième ville du pays (230000 habitants). La cathédrale de Bagrati qui veille sur la ville du haut de la colline fait maintenant partie du patrimoine de l'humanité en danger, selon l'Unesco, depuis les travaux de rénovation menés en dépit du bon sens sous l'impulsion de l'ex-président Sakachvili.



Une petite aubade nous est réservée après notre visite de la cathédrale.


 Les belles maisons anciennes de la vieille ville s'accrochent aux flancs de la colline entre la rivière tumultueuse et la cathédrale.





L'art soviétique s'affiche a l'entrée du marché.




Au restaurant, nous sacrifions à la dégustation du plat national le khinkali, ce gros ravioli, fourré au fromage, à la viande ou aux champignons que les géorgiens, et les géorgiennes, engloutissent par douzaines, en les faisant descendre à grandes goulées de bière et de vodka. Pour nous, ce sera un bon vin blanc sec de la région.




Un vieux téléphérique permet de monter sans fatigue au parc Bessiki.




Les retraités se la coulent douce dans les jardins.



A quelques kilomètres de Koutaïsi, le monastère de Motsameta, fondé au VII° siècle, occupe un emplacement spectaculaire surplombant un coude de la rivière Tskhaltsitélia. On ne le découvre qu'à la dernière minutes après avoir cheminé dans une forèt de buis.







A quelques encablures, le monastère de Guélati offre aux fidèles, depuis le XII° siècle, la splendeur de ses fresques et de ses mosaïques.













Dans le chœur de l'église principale, la Vierge a l'Enfant, entourée de St Michel et Saint Gabriel,  a necessité entre 1125 et 1130 pas moins de 2.5 millions de pièces!








Dans la troisième église, les fresques du XVI° siècle représentes la vie de Saint Georges et des scènes du nouveau testament.












 Sur la route qui nous conduit à travers de paisibles campagnes nous remarquons les très jolies maisons aux balcons de bois. Au fur et à mesure que nous nous rapprochons de la Mer Noire, la végétation se transforme pour ressembler bientôt à celle du sud-ouest de la France, en bord de mer.






Nous bivouaquerons ce soir près de la forteresse de Godshi, au bord de la rivière. J'aurai bien du mal, au matin, à récupérer ma chemise, qu'une vache, curieuse et gourmande aura entrepris de mâchouiller.

2 commentaires:

  1. Très bien, cette fin de reportage tant attendue !
    A quand le nouveau départ ?

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  2. Départ en janvier. Nous en saurons plus dans quelques jours.
    Claude.

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