Avant de terminer sa course dans le Parana, l'Ibera, et d'autres arroyos forment une immense plaine marécageuse parsemée de lacs, Los Estretose del Ibera, réserve nationale riche d'une faune très importante. Sur la piste, nous finissons par trouver un bivouac au sec devant une pauvre maison et les barbelés d'une immense estancia où paissent de belles vaches. Au matin, nous discutons un moment avec le propriétaire qui vient, avec son "peon", récupérer deux chevaux qui ont veillé sur notre nuit.
Plus loin, des "gauchos" ont regroupé un troupeau et capturent les vaches une à une, au lasso, sans doute pour les vacciner. Indifférent, un gros capibara, le plus gros rongeur au monde, sors d'un trou d'eau et nous regarde passer. Une biche nous accompagne un moment, courant parallèlement à la voiture. Un émeu nous tourne le dos et s'en va en tortillant du popotin. Hérons et petits rapaces ne font pas attention à nous.
Au camping de la réserve, à Carlos Pellegrini, nous embarquons sur une "lancha" pour une balade de deux heures à la fin de la journée. La barque se glisse entre les îles flottantes qui abritent une multitude d'oiseaux, des familles de capibara, le "yacaré", caïman local, le "lobito" du rio, sorte de loutre, des cerfs ...
Le lendemain matin, un balade à pied nous permet de faire connaissance avec le singe hurleur, l'animal le plus bruyant de la planète. Mais il ne fait pas un bruit en se déplaçant à la cime des arbres, et c'est un frémissement dans les branches qui nous les fait remarquer.
Sur la piste de Mercedes, peu fréquentée, nous rencontrons d'autres animaux, Nandus, capibaras, biches, caïmans, etc ... Changement de décor, ensuite, sur la bonne route qui descend vers Buenos Aires, à 500 kilomètres. Paturages et grands troupeaux de bovins, immenses plantations d'eucalyptus. Nous ferons étape au parc national d'El Palmar.
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