mercredi 1 octobre 2014

Pantanal nord.

Sous une chaleur étouffante, nous entrons dans Cuiaba. Comme d'habitude, le GPS nous permet de gagner le centre sans difficulté. Autour de la cathédrale demeure un quartier ancien sympathique et très commerçant. Il est un peu tard quand nous parvenons au marché du port qui s'endort pour la sieste. Nous "descendons", assoiffés, une grande "jarra" de jus de maracuja. ( fruit de la passion)



Enfin, nous piquons plein sud, vers Poconé, la porte du Pantanal. Notre bivouac en pleine ville me permet une visite au coiffeur-barbier. C'est toujours un vrai plaisir de se faire raser!


Nous entrons le lendemain matin dans le vif du sujet. Une route de terre va nous mener à Porto Joffre, 145 kms plus loin, et il faudra, d'ici là, franchir 125 petits ponts de bois, dont l'état laisse souvent à désirer. Nous sommes partis assez tôt dans la matinée ce qui nous permettra, en divers endroits, d'observer différents animaux: jacarés (caïmans), petits et gros, capibaras, cerfs, et une multitude d'oiseaux.


La Transpantaneira devait relier Cuiaba à Corumba à travers le Pantanal. Les difficultés considérables et les coûts énormes l'ont arrêtée, pour l'instant, à Porto Joffré. Les buffles se plaisent dans cette zone marécageuse, mais l'élevage principal reste celui des vaches Nelore.


 On a cru d'abord au monstre du Loch Nesss, mais non, juste un jacaré !




L'énorme cigogne locale, Tiyuyu.


 Adorables perroquets qui se laissent tomber des nids à notre passage.





Hérons par milliers.


Ouf, on est passé.


Abri bienvenu pour un pique nique en pleine chaleur.


Manif de papillons.


 L'urubu attend son heure.


On pourrait en faire une jolie paire de pompes!


La taille au dessus.



On ne le croirait pas, mais c'est un jeune cigogneau.




Et revoici, enfin, notre ami capibara ...



... dans son environnement du Pantanal.


Sous l'oeil de l'urubu.





Cormoran local.


La route s'achève ici, à Porto Joffré, au bord du rio. Une pousada luxueuse pour les pêcheurs fortunés, et un camping minable où nous élisons malgré tout domicile pour la nuit, histoire de faire travailler l'entrepreneur local. L'eau froide de la douche est presque trop chaude. Nicole s'y fait dévorer par les moustiques qui apprécient son "sangre dulce".






Sous ses larges jupes, la cigogne Tiyuyu nous montre son c.. !


 Tu as vu mon petit, comme il est grand ?


Martin-pêcheur au téléphone.


Ibis ou formule 1?


Cerfs ... tainement.



Nous choisissons de passer la nuit suivante à la pousada Rio Carinho pour bénéficier d'une nuit climatisée, de la gastronomie pantaneira et des "passeios" en groupe. La pousada, très simple est sympa, la gastronomie pas franchement à la hauteur, l'électricité, et donc la clim défectueuse ... Nous y rencontrons deux jeunes français sympas qui séjournent à Rio pour deux semestres d'échanges étudiants.






Promenade en barque le lendemain matin, mais on ne verra pas les loutres géantes annoncées, encore moins le jaguar ... qui est au programme des pousadas et "passeios" inabordables. Des oiseaux, des singes.









Un sympathique tamanoir se laisse plaisamment photographier.


Randonnée à cheval l'après-midi. Nicole se montre une cavalière décidée mais prudente. Moi qui n'ait quasiment jamais mis mon cul sur un cheval, je finis au galop: j'en reviens pas !




Nous revenons à la nuit vers Poconé, où nous raccompagnons deux employés de la pousada.
Au matin, nous suivons une jolie route qui nous mène à Caceres, sur le rio Paraguay. Caceres rassemble en septembre un concours de pêche international. Sur le port, nous déjeunons d'un délicieux"pintado grilhado".


Ce sera notre dernier repas brésilien. Nous effectuons les formalités de sortie du territoire auprès de la policia féderal. Cent kilomètres de route asphaltée nous conduisent ensuite à la frontière bolivienne.
Une autre histoire commence.


1 commentaire:

  1. Wahhhhh !!!!! Je suis comme une folle après toute ces photos d'animaux qu'on ne voit en général qu'à la télé. C'est incroyable! Tamanoir, tapir la dernière fois, singe, crocos... et puis maman à cheval, non mais vraiment, cette page est une de mes préférées! Ca vous dirait pas un capibara dans le jardin et un croco dans la piscine?
    Bon, ne vous faites pas manger quand même. Pleins de bisous,
    Alice.

    RépondreSupprimer