Le temps n'est pas de la partie et il ne fait pas bien chaud quand nous arrivons à Sultanhani. Ce caravansérail seldjoukide du XIII° siècle est l'un des plus beaux de Turquie.
Nos heures de marche dans Istanbul nous ont mis en condition pour jouer les cabris d'un grotte à l'autre, d'une église à un réfectoire, d'un ossuaire à un pressoir.
Nous trouvons un bivouac tranquille au pied même des cônes, bercés par le murmure de la rivière.
Il pleut, au matin. Nous randonnons sous la pluie vers les églises de la vallée d''Ihlara et revenons vers celles de Belirsima.
Sur la route de Derinkuyu, je ne perd pas l'occasion, en sortant d'un stationnement boueux qui a nécessité l'enclenchement du 4x4, de casser le cardan avant gauche: plus de 4x4!
Nous descendons dans la ville souterraine jusqu'à son 8° niveau (elle en compte 11) à 55m de profondeur. Un impressionnant réseau de tunnel étroits dessert les étables, les réserves, les chambres d'habitation, les cuisines ou la chapelle. Des puits allant jusqu'à 80m assurent l'aération. Trente mille personnes pouvaient, en cas d'agression, trouver refuge dans la ville souterraine que rien ne signalait en surface. Chaque village, ou presque, possédait sa ville souterraine.
Nous passons un agréable moment en compagnie d'un commerçant qui parle un français parfait. Fervent partisan d'Erdogan, il se réjouit des sondages qui donnent le "oui" largement gagnant et se félicite des réalisations du président: réseau routier moderne, politique de santé efficace, avancées sociales importantes et recul de la pauvreté: un vrai catalogue et une vraie ... démocratie. A notre demande, dans le quotidien du jour, il finit par dégoter, en page 28, et en tout petits caractères, un entrefilet qui fait allusion aux rares partisans du "non".
En fin de journée, nous découvrons, dans la grisaille, les premiers cônes volcaniques de Cappadoce: le monastère de Selime nous marque l'entrée de la vallée de Peristrema.
Nous trouvons un bivouac tranquille au pied même des cônes, bercés par le murmure de la rivière.
Il pleut, au matin. Nous randonnons sous la pluie vers les églises de la vallée d''Ihlara et revenons vers celles de Belirsima.
Sur la route de Derinkuyu, je ne perd pas l'occasion, en sortant d'un stationnement boueux qui a nécessité l'enclenchement du 4x4, de casser le cardan avant gauche: plus de 4x4!
Nous descendons dans la ville souterraine jusqu'à son 8° niveau (elle en compte 11) à 55m de profondeur. Un impressionnant réseau de tunnel étroits dessert les étables, les réserves, les chambres d'habitation, les cuisines ou la chapelle. Des puits allant jusqu'à 80m assurent l'aération. Trente mille personnes pouvaient, en cas d'agression, trouver refuge dans la ville souterraine que rien ne signalait en surface. Chaque village, ou presque, possédait sa ville souterraine.
La photo (bien que floue) montre le système de fermeture des accès.
Nous nous dirigeons vers la vallée de Soganli (la vallée des tulipes) moins fréquentée car à l'écart des grands axes, mais certainement l'une des plus intéressantes de la Cappadoce.
Clic sur la photo, et le diaporama démarre!
Ni le roucoulement des pigeons, ni le chant des moines, malheureusement, ne troubleront notre nuit.
Mais avant de dormir, nous partagerons un sympathique apéritif avec un couple de français, les premiers voyageurs individuels que nous rencontrons.
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