vendredi 20 octobre 2017

Eglises, monastères, vielles pierres...

Avertissement: Les avertissements 1 et 2 donnés en préambule au récit du voyage en Arménie restent valables pour la Géorgie. Toutefois, la beauté et la diversité des paysages géorgiens constituent une raison suffisante pour envisager le voyage en Géorgie, que l'on aime ou non, églises, monastères et vielles pierres.

Nous voici donc, aux portes de Tbilissi, à Mtskhéta (comment dis tu?) ancienne capitale du pays et cœur de la spiritualité géorgienne. La cathédrale de Svetitskhoveli est l'une des plus importantes églises du pays, et la plus grande jusqu'à la construction de la nouvelle cathédrale de Tbilissi.



On ne pénètre pas dans les lieux sans une abondante bénédiction du pope de service.



Ils n'ont pas abandonné la soutane, eux.









La route militaire qui remonte au nord en direction de la Russie, frôle la république séparatiste d'Ossétie du sud et il faut prendre garde à n'y pas mettre une roue.
Au dessus du lac de Jinvali se dresse l'un des sites majeurs du Grand Caucase géorgien, le complexe fortifié d'Anaouri, édifié au XVI° siècle.





Bizarrement, une tour défensive a été construite à moins d'un mètre de la façade de l'église principale, dissimulant d'importants décors.




Plus au nord, nous entrons en Mtioulétie, le pays des montagnes.



Le col de la croix, à 2379 m, sépare sud et nord Caucase. Une plate forme soviétique surchargée de fresques colorées célèbre l'amitié russo-géorgienne.




Ce soir, à cette altitude, le chauffage ne sera pas de trop.


L'énorme troupeau de moutons qui nous avait coupé la route hier pendant un long moment s'est regroupé pour la nuit.




Passée la station de ski de Goudaouri, nous descendons dans la vallée du haut Terek que domine de toute sa masse impressionnante le mont Kazbek ( 5047 m)



A Stépansminda-Khazbégui, nous louons les services d'un chauffeur et de son 4x4 pour grimper jusqu'au monastère de Guerguéti. Dans la montée, nous nous félicitons de n'avoir pas tenté l'ascension qui aurait mis vraiment à la peine nos lourdes cellules. Des touristes plus courageux font l'ascension à pied mais tous n'iront pas jusqu'en haut.






Après le déjeuner, nous faisons les quelques derniers kilomètres qui nous séparent de la frontière russe et de l'Ossétie du nord. De gros camions empruntent, dans un sens ou dans l'autre, la piste défoncée qui se fraie un chemin dans le lit de la rivière.
Nous faisons demi-tour au pied de l'église, dernier bastion de la culture géorgienne avant l'immense Russie.




Nous faisons une courte incursion dans la belle vallée de Sno avant de reprendre la route vers Tblilissi. L'enclave sud-ossète nous oblige à redescendre vers le sud pour la contourner et reprendre notre périple.


Une très belle tour défensive domine le village.



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