lundi 16 octobre 2017

Sardarabad,Hovhannavank, Saghmosavank ...


Les responsables du complexe mémorial de Sardarabad nous ont autorisé à bivouaquer derrière le mémorial et nous délogent le lendemain pour cause de commémoration, ce 24 mai, de la bataille qui vit l'héroïque résistance des arméniens face aux armées turques en 1918. Nous nous attendions à une fête populaire mais ce sont des cérémonies officielles qui se préparent. Nous reprenons la route après la visite de l'intéressant musée ethnographie, malheureusement dans une ambiance glaciale: photos interdites et pas un sourire du personnel qui ne nous lâche pas d'un pouce au cas où nous déroberions quelque objet ancien.




Les premières collines au dessus d'Erevan, en direction du nord nous mènent au monastère de Hovhannahvank.






 A quelques kilomètres de là, difficilement parcourus en bus pullman sur des routes défoncées, le monastère de Saghmosavank  - XII° XIII° siècle - s'accroche au bord du ravin creusé par la rivière Kasakh.




 Dédaignant l'offre alléchante d'hébergement typique, nous passons la nuit dans nos véhicules posés de guingois devant le monastère. En cette matinée de fête nationale, les enfants des écoles sont de sortie pour visiter les monastères et le mémorial de l'alphabet arménien.





Le marchand de glace attend les petits gourmands.




A Aparan, une procession, à moins que ce ne soit un défilé, regroupe bannières religieuses et fanfares militaires en direction du mémorial de la bataille, héroïque, de Bash Aparan.





Le poids des médailles gagnées sur le front de la guerre de conquête du Haut Karrabagh déforme l'uniforme des héros.






Nous gagnons Vanadzor, laide ville industrielle, pour y trouver la route qui nous conduira vers la frontière de la Géorgie. Route en travaux, impraticable, fermée depuis des mois, et sans doute encore pour d'autres mois. Un cafetier se désole au bord de la route défoncée que personnes n'emprunte plus. Demi tour et nous allons prendre, plus au nord, une route que nous indique la carte.





 Fréquentable sur quelques kilomètres, puis en très mauvais état, nous ne croisons personne, la route se termine après deux heures dans le cul de sac boueux d'un village isolé où nous apprenons qu'elle est abandonnée depuis des années. Nous trouvons notre bivouac à la nuit tombante.

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