jeudi 9 janvier 2014

Rions sous cape, mais toujours sous X.


Je me marre, je me marre.  Wouaf, wouaf …Y vous raconte pas tout, le Claudio, y dit s’qu’y veut. Alors ce coup-ci, je balance ! « Bis repetita placent », (Oui, oui, j’ai fait du latin, oui, même les chiens, même que ça veut dire : les choses répétées plaisent.) … l’a encore paumé son toit !!! T’imagines pas, la Patagonie, 90km/h de vent de face, 60 km/h la vitesse, je vous fais l’ensemble à 150 km/h grosso modo, plus les secousses sur le ripio, plus une sangle de sécurité pas  bien tendue, eh ben, scraatch … pétée la sangle, fuera el techo !!! Et que je te roule comme si de rien n’était, rien vu partir le C…laudio ! Cinq six bornes avant de s’arrêter à l’entrée du Parque Bosque Petrificado. La forêt pétrifiée, faut tout vous traduire ou ques ? T’aurais vu sa tronche au voisin, quand l’a découvert le truc, pas décomposée non, pétrifiée justement, comme les araucarias de 150 millions d’années. Bon, l’a pas été pétrifié longtemps, faut dire, demi-tour fissa, le Jacquot et la Martine au train, moi avec. L’ont retrouvé au milieu du chemin, le techo, pas plus esquinté que ça, juste les joints d’étanchéité qu’ont morflé. Y s’ont tout remis en place malgré le vent et le soir, au bivouac, pendant qu’j’attendais mes croquettes Proplan (je vous les déconseille mais moi, faut que j’fasse avec, sinon, ceinture !) y s’ont bien bricolé le truc et ça fonctionne. Ca m’en bouche un coin, pour dire vrai ! (C’est la Martine qui va être contente, après la courante … la mienne, eh, bêta. Même qu’elle a dû  mettre ses jolis gants de cérémonie pour l’occase!) 

Après, y s’ont parlé de choucroute, pour réparer les petits dégâts, mais y peuvent rêver, Maître Kanter, l’est pas si patagon qu’ça, l’a pas investi chez les guanacos !
Vous a pas raconté non plus le coup du pigeon ? Non ? C’est s’qui me semblait, alors, balance pour balance, au point qu’j’en suis, j’vous la raconte aussi.
Vl’a donc les voisins, bras d’sus, bras d’sous qui déambulent dans Buenos Aires, mais alors, j’vous dis pas, dans les beaux quartiers, vers le palais du parlement. Bon, la Nicole, dès qu’elle voit une pharmacie, faut qu’elle ait mal quèque part, s’en va interviewer le potard. Et le Claudio, malgré la chaleur, y fait le pied de grue devant l’officina. Y s’est pas mis au bon endroit, le pauvrot, y’a un pigeon portegno ( de Buenos Aires, bananes !) qui lui tache sa jolie chemise toute repassée du matin ! Commence à s’nettoyer avec un bout de papier, mais le volatile lui en remet une giclée dans le dos. Je me marre, je me marre. Sur ces entrefêtes, ( ben quoi, on est entre Noël et Premier d’An ) une bombe, mais alors, une bombe, des jambes d’un mètre cinquante, des poumons gonflés à l’hélium, l’arrière train qu’on a envie d’s’y asseoir justement, bon, bref, une mignonne, mais alors très, propose son aide. Y s’méfie un peu, le voisin, y décline ( c’est pas nouveau, mais depuis qu’il est jubilado, ça accélère ) mais y prend quand même le kleenex que la nana lui propose et y s’apprête à tomber la chemise, comme ça, en plein boulevard. Faut bien qu’y pose son sac à dos, et son bel appareil photo, pour se torcher. Et ben, fallait pas… y’avait un comparse ( achète toi le P’tit Robert mon grand !) qu’en profite et qui ramasse subrepticement ( oui, oui, achète le ! ) le Canon avant de se carapater tranquillement. Le Claudio, doit l’avoir un œil dans le dos, l’enregistre la scène dans son p’tit cervelas et, ni une ni deux, y saute sur le malfrat. L’a senti qu’s’à aller mal tourner, le gonze, y rend les armes et le Canon, et y s’taille sans même remercier. Pas de bol, dans la bagarre, le voisin, y’a perdu ses lunettes de vue, l’a dû s’acheter une paire de loupes pour lire au lit, des bleues, du même bleu que son bonnet de nuit.

J’vous dis, leur blog, Eukal-Go.com, faut plus y’aller, faut aller direct sur Euskal-Go .con.

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