Je me marre, je me marre.
Wouaf, wouaf …Y vous raconte pas tout, le Claudio, y dit s’qu’y veut.
Alors ce coup-ci, je balance ! « Bis repetita placent », (Oui,
oui, j’ai fait du latin, oui, même les chiens, même que ça veut dire : les
choses répétées plaisent.) … l’a encore paumé son toit !!! T’imagines
pas, la Patagonie, 90km/h de vent de face, 60 km/h la vitesse, je vous fais
l’ensemble à 150 km/h grosso modo, plus les secousses sur le ripio, plus une
sangle de sécurité pas bien tendue, eh
ben, scraatch … pétée la sangle, fuera el techo !!! Et que je te roule
comme si de rien n’était, rien vu partir le C…laudio ! Cinq six bornes
avant de s’arrêter à l’entrée du Parque Bosque Petrificado. La forêt pétrifiée,
faut tout vous traduire ou ques ? T’aurais vu sa tronche au voisin, quand
l’a découvert le truc, pas décomposée non, pétrifiée justement, comme les
araucarias de 150 millions d’années. Bon, l’a pas été pétrifié longtemps, faut
dire, demi-tour fissa, le Jacquot et la Martine au train, moi avec. L’ont
retrouvé au milieu du chemin, le techo, pas plus esquinté que ça, juste les
joints d’étanchéité qu’ont morflé. Y s’ont tout remis en place malgré le vent
et le soir, au bivouac, pendant qu’j’attendais mes croquettes Proplan (je vous
les déconseille mais moi, faut que j’fasse avec, sinon, ceinture !) y
s’ont bien bricolé le truc et ça fonctionne. Ca m’en bouche un coin, pour dire
vrai ! (C’est la Martine qui va être contente, après la courante … la
mienne, eh, bêta. Même qu’elle a dû
mettre ses jolis gants de cérémonie pour l’occase!)
Après, y s’ont
parlé de choucroute, pour réparer les petits dégâts, mais y peuvent rêver,
Maître Kanter, l’est pas si patagon qu’ça, l’a pas investi chez les
guanacos !
Vous a pas raconté non plus le coup du pigeon ?
Non ? C’est s’qui me semblait, alors, balance pour balance, au point
qu’j’en suis, j’vous la raconte aussi.
Vl’a donc les voisins, bras d’sus, bras d’sous qui
déambulent dans Buenos Aires, mais alors, j’vous dis pas, dans les beaux
quartiers, vers le palais du parlement. Bon, la Nicole, dès qu’elle voit une
pharmacie, faut qu’elle ait mal quèque part, s’en va interviewer le potard. Et
le Claudio, malgré la chaleur, y fait le pied de grue devant l’officina. Y
s’est pas mis au bon endroit, le pauvrot, y’a un pigeon portegno ( de Buenos
Aires, bananes !) qui lui tache sa jolie chemise toute repassée du
matin ! Commence à s’nettoyer avec un bout de papier, mais le volatile lui
en remet une giclée dans le dos. Je me marre, je me marre. Sur ces entrefêtes,
( ben quoi, on est entre Noël et Premier d’An ) une bombe, mais alors, une
bombe, des jambes d’un mètre cinquante, des poumons gonflés à l’hélium,
l’arrière train qu’on a envie d’s’y asseoir justement, bon, bref, une mignonne,
mais alors très, propose son aide. Y s’méfie un peu, le voisin, y décline (
c’est pas nouveau, mais depuis qu’il est jubilado, ça accélère ) mais y prend
quand même le kleenex que la nana lui propose et y s’apprête à tomber la
chemise, comme ça, en plein boulevard. Faut bien qu’y pose son sac à dos, et
son bel appareil photo, pour se torcher. Et ben, fallait pas… y’avait un
comparse ( achète toi le P’tit Robert mon grand !) qu’en profite et qui
ramasse subrepticement ( oui, oui, achète le ! ) le Canon avant de se
carapater tranquillement. Le Claudio, doit l’avoir un œil dans le dos,
l’enregistre la scène dans son p’tit cervelas et, ni une ni deux, y saute sur
le malfrat. L’a senti qu’s’à aller mal tourner, le gonze, y rend les armes et
le Canon, et y s’taille sans même remercier. Pas de bol, dans la bagarre, le
voisin, y’a perdu ses lunettes de vue, l’a dû s’acheter une paire de loupes
pour lire au lit, des bleues, du même bleu que son bonnet de nuit.
J’vous dis, leur blog, Eukal-Go.com, faut plus y’aller, faut
aller direct sur Euskal-Go .con.
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