mercredi 1 janvier 2014

De Buenos Aires à la péninsule de Valdès.


La route est longue vers la Patagonie, monotone et peu accidentée, mais les panneaux argentins signalent la moindre ondulation du terrain.


A Viedma, sur le rio Negro, le bikini argentin n'a rien a envier à son homologue brésilien, mais l'eau est beaucoup moins chaude.


A Balneario del Condor, des milliers de perroquets se posent sur les fils électriques en attendant de retourner au nid pour la nuit. Remember Hitchcock ! C'est la plus grande colonie de perroquets au monde, avec trente cinq mille nids actifs.









Au bord des routes, les argentins vénèrent Gauchito Gil, sorte de Robin des bois local.



Puetro Madryn, station balnéaire patagone est la porte d'entrée de la péninsule de Valdès. Nous trouvons un beau bivouac en bord de mer. Malheureusement, les baleines franches ont déserté les lieux depuis trois semaines, et nous ne pouvons qu'imaginer leur ballet.


Un bel attelage sur le parking du centre des visiteurs de Valdès: la caravane est l'oeuvre du propriétaire.


La caravane est un simple dortoir, et huit adultes et un enfant s'y installent pour la nuit !
 Cette sympathique équipe argentine voyage sous la bannière de: www.viajeextremo.com.ar



Nous voici sur la péninsule. La mer est d'un bleu extraordinaire. Les lions de mer prennent le soleil sur une plateforme rocheuse découverte par la marée.




Les gros mâles interdisent aux plus jeunes de s'approcher de leur harem. C'est la pleine période de la mise bas.





Des groupes de guanacos parcourent l'immensité désertique.


Les manchots de Magellan sont eux aussi en période de reproduction.








 Les éléphants de mer se sont installés sur le sable à marée haute. Ceux qui n'auront pas rejoint l'eau à temps se feront piéger par la marée basse et resteront prisonniers des rochers jusqu'à la prochaine marée haute. Les mâles pèsent jusqu'à quatre tonnes quand la femelle ne fait que huit cent kilos.



Explication orageuse entre machos.


Incroyable couleurs des eaux dans la caleta de Valdès, longue lagune de trente cinq kilomètres.


L'élevage des moutons mérinos est la seule activité humaine sur la péninsule.



 Nous assistons en direct à la mise bas d'un petit lion de mer. Bienvenue au petit Sylvestre, ce trente et un décembre. Nous regrettons pourtant de ne pas voir les orques tenter de s'en nourrir. Seule les mouettes pourrons s'approcher et faire un festin du cordon ombilical.






Un jeune mâle se mesure à plus gros que lui.


Un tatou bien élevé nous rend visite sur le parking. En fait, c'est un pélado, reconnaissable à ses poils.



Des compagnies d'un genre de perdreau traversent la piste de ripio.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire