dimanche 5 janvier 2014

Vers le sud.

Six cent kilomètres de "ripio", route de cailloux, nous ont menés en trois jours le long de la magnifique côte patagonne, de Puerto Madryn à Commodo Rivadavia. Ce fût l'occasion de rencontrer beaucoup d'animaux dont les cinquante mille "pinguinos de Magellanes" de la réserve de Punto Tombo, nos manchots, en pleine période de reproduction.


Le père sévère se fait entendre.


Calinou fraternel.


Drôle de bibi!


Les nids à perte de vue... et l'odeur !!!


Ce n'est pas l'heure du bain.


D'adorables petits rongeurs se baladent au milieu des manchots.






 En famille, même tonton est venu aux nouvelles.



Je les avais prises pour des perdreaux: se sont des martinetas.


Un seul guanaco au milieu des manchots: c'est le guanaco qu'un.


Un lièvre aussi, de type européen. Le lièvre de Patagonie, que nous apercevons à plusieurs reprises, est impossible à photographier.


Au bord de la piste, hommage à Gauchito, Antonio Gil.


Renard à Bahia Bustamante.

Un nandu plus loin.


Et une balançoire inattendue et solitaire à Cabo Raso. Nicole ne résiste pas.


 Chalutier de Mar de Plata échoué sur le cap rocheux.

Le vent violent nous oblige à nous couvrir chaudement.


A Cabo Raso, Eliane et Eduardo, couple super sympa, et leurs deux filles ont réinvesti le village abandonné depuis trente ans. Un travail de titan, toujours en cours, a relevé quelques masures pour accueillir les touristes. Nous y déjeunons d'un délicieux poisson.
 Leur site: www.caboraso.com.ar


 Nicole et Martine font provision de sel de mer de Patagonie au "kiosco" du hameau.


Dans l'immensité désertique, de temps en temps, une "estancia", des dizaines de milliers d'hectares, pour quelques milliers de moutons dont on aperçoit à peine de petits groupes effrayés par notre passage.


Les paysages ne sont pas sans rappeler quelquefois le Maroc. Mais le bleu de la Mar Argentino et du ciel infini parcouru de nuages racontent un autre monde.


Le relief s'accentue en approchant de la Pampa de Salamanca.


L'ouverture, et la fermeture, des barrières, quand nous passons d'une estancia à l'autre,rythment notre voyage.



L'herbe plus verte des collines permet la présence de magnifiques chevaux.



Et les moutons ne s'enfuient pas à notre approche.



Au col, nous rejoindrons malheureusement la route N3 goudronnée qui nous déposera bientôt à Commodo Rivadavia, grosse ville industrielle tournée vers le pétrole. Nous regrettons déjà la poussière du ripio.

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