Quand nous avons, à Chiraz, pris la route de la remontée vers le nord, nous pensions suivre grosso modo la chaîne des monts Zagros, par Khororam Abad, Kermanshah et le caravansérail de Bisotun, puis Sanandaj avant de recouper notre route vers Zanjan et gagner les rivages de la mer Caspienne. Nous nous rendons compte que ce programme ne pourra se faire dans les délais de nos visas: il ne nous reste que huit jours à passer en Iran.
Nous changeons notre fusil d'épaule, et remontons en une grosse journée de route jusqu'à Karaj, dans la banlieue de Téhéran. Nous avons un aperçu de la circulation effrayante dans l'agglomération de la capitale.
Pendant le week-end, l'unique route qui relie Téhéran à la Caspienne, fonctionne en circulation alternée: nous sommes obligés à un mauvais bivouac sur un trottoir de Karaj, dans l'attente de la réouverture de la route dans le sens Téhéran-Chalus. A minuit, nous laissons des hordes de voitures iraniennes se lancer sur la route de montagne étroite et dangereuse et nous attendons le lendemain matin pour nous y risquer. Après une centaine de kilomètres au fond d'une gorge profonde, le long d'un torrent furieux, nous obliquons à l'est entre les hauts sommets qui dominent Téhéran. Le plus haut col de notre périple, à 3200 mètres, nous permet de plonger dans une belle vallée verdoyante, parsemée de villages aux toits très colorés. Un deuxième col, à peine moins haut, nous ouvre une vue époustouflante, au sud sur le massif du mont Damayand, 5671 m, au nord sur la mer Caspienne, ou plutôt sur la mer de nuages qui la recouvre.
Après une longue descente, 3000 m de dénivelé sur une quarantaine de kilomètres, en bonne partie dans le brouillard, nous n'avons d'autre choix pour notre bivouac que le camping du parc national Sisangan en bord de mer, seul accès à la Caspienne, tant les rivages sont urbanisés, stations balnéaires à tout-touche.
Nous changeons notre fusil d'épaule, et remontons en une grosse journée de route jusqu'à Karaj, dans la banlieue de Téhéran. Nous avons un aperçu de la circulation effrayante dans l'agglomération de la capitale.
Pendant le week-end, l'unique route qui relie Téhéran à la Caspienne, fonctionne en circulation alternée: nous sommes obligés à un mauvais bivouac sur un trottoir de Karaj, dans l'attente de la réouverture de la route dans le sens Téhéran-Chalus. A minuit, nous laissons des hordes de voitures iraniennes se lancer sur la route de montagne étroite et dangereuse et nous attendons le lendemain matin pour nous y risquer. Après une centaine de kilomètres au fond d'une gorge profonde, le long d'un torrent furieux, nous obliquons à l'est entre les hauts sommets qui dominent Téhéran. Le plus haut col de notre périple, à 3200 mètres, nous permet de plonger dans une belle vallée verdoyante, parsemée de villages aux toits très colorés. Un deuxième col, à peine moins haut, nous ouvre une vue époustouflante, au sud sur le massif du mont Damayand, 5671 m, au nord sur la mer Caspienne, ou plutôt sur la mer de nuages qui la recouvre.
Après une longue descente, 3000 m de dénivelé sur une quarantaine de kilomètres, en bonne partie dans le brouillard, nous n'avons d'autre choix pour notre bivouac que le camping du parc national Sisangan en bord de mer, seul accès à la Caspienne, tant les rivages sont urbanisés, stations balnéaires à tout-touche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire